La veille
La veille est une activité de sélection d’informations extérieures au ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, réalisée à partir d’un corpus non figé de plusieurs centaines de sources (presse, newsletters, sites Internet, blogs, revues scientifiques, etc.) de différentes natures (médias, institutions nationales et internationales, think tanks, instituts de recherche, réseaux sociaux, etc.).
Ces informations sont relatives aux travaux de prospective, de prévision, de stratégie et d’évaluation concernant les domaines d’intervention du ministère et les principaux enjeux guidant son action : alimentation, agriculture, Politique agricole commune, développement rural, forêt, foncier, énergie, climat, évolution des métiers agricoles, agricultures du monde, etc. Elles peuvent provenir de productions tant françaises qu’étrangères, de formats variés : rapports, articles, ouvrages, études, conférences, séminaires, communications officielles, etc.
La prospective
La prospective est une anticipation au service de l'action, une réflexion ouverte cherchant à sensibiliser et à mobiliser les acteurs. Elle facilite l'identification des contraintes et obstacles, des opportunités et leviers, elle aide à définir des axes stratégiques et des recommandations partagées. Elle passe notamment par des chantiers collectifs.
La méthode des scénarios et les analyses de tendances sont habituellement privilégiées, en sachant que ces images futures ne sont pas des « pronostics », des « prévisions » ou des « prédictions », mais seulement des façons d'ordonner les idées et de préparer l'avenir en se préparant à lui.
L'évaluation de politiques publiques
Le ministère conduit régulièrement des évaluations des politiques, programmes et mesures qu’il met en œuvre, afin d'améliorer l'efficacité et l'efficience de son action. Les interventions et dispositifs évalués peuvent être communautaires, nationaux ou régionaux, et à caractère général ou sectoriel.
L'évaluation d'une politique publique consiste habituellement à comparer ses résultats aux moyens mis en œuvre et aux objectifs initialement fixés. Elle doit aboutir à un jugement partagé entre les acteurs sur la pertinence, la cohérence externe et interne, l'efficacité, l'efficience, la pérennité de cette politique. Elle se distingue en cela du contrôle, de l'audit ou du travail d’inspection.
Plusieurs types d'évaluations peuvent être conduits : ex ante (avant la mise en œuvre de la politique, afin d'anticiper au mieux ses effets), in itinere (en accompagnement du déploiement de la politique) ou ex post (pour en faire le bilan une fois la politique appliquée).