En 2022, le territoire métropolitain est constitué pour moitié de sols agricoles et à 40 % de sols naturels. Les sols artificialisés couvrent 9,5 % du territoire, contre 5,7 % en 1982. Cette augmentation, de près de 52 000 hectares par an, représente l’équivalent de la surface d’un département comme la Lozère tous les dix ans. La croissance démographique et la décohabitation des ménages expliquent en grande partie l’artificialisation par la construction de nouveaux logements. La préférence pour les maisons individuelles avec jardin – une particularité française – amplifie cette dynamique en favorisant l’étalement urbain. Les villes et leur couronne périurbaine concentrent l’artificialisation. Dans les territoires ruraux, les surfaces artificialisées augmentent fortement relativement à leur population. Depuis les années 2010, la densification urbaine a permis de réduire l’impact artificialisant des nouvelles constructions, et le rythme d’artificialisation s’est infléchi sur les années récentes, à moins de 38 000 hectares par an.
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