En 2023, la consommation apparente totale de viande1, calculée par bilan, est en repli, après deux années consécutives de hausse : - 1,4 % sur un an, et - 1,7 % en moyenne par habitant. La consommation totale de viande de boucherie diminue (- 3,7 %), notamment celle de viandes bovine, porcine et ovine. Au contraire, celle de viande de volaille et de lapin est en hausse (+ 3,3 %), en lien avec le dynamisme de la consommation de viande de poulet et la reprise de la filière canard après les épisodes d’influenza aviaire. Les importations de viande diminuent au même rythme que la consommation (- 1,4 %) ; elles restent néanmoins élevées : elles représentent en moyenne plus de 30 % de la consommation totale de viande, et la moitié ou plus de la consommation de viandes ovine et de poulet. En 20 ans, la consommation moyenne de viande par habitant a reculé de 5,8 %. En ce qui concerne spécifiquement les achats des ménages de viandes et volailles pour leur consommation à domicile2, l’érosion du total des volumes de viande consommés s’est poursuivie en 2023 (- 1,5 %). Si les achats de viandes de volailles fraîches et surgelées, et d’élaborés de volaille, connaissent une reprise en 2023 (+ 1,5 %), et retrouvent des niveaux proches de ceux de 2019, il n’en est pas de même pour les achats de viandes de boucherie (y compris élaborés et surgelés), les jambons et les charcuteries, qui sont en net recul (- 2,9 %).
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